Plastir n°1 – 06/2005

LE NON-MODÈLE ET SES MODÈLES : EXEMPLE DU MODÈLE DE LE RÉGULATION DES COUPLES AGO-ANTAGONISTES

Elie BERNAR-WEIL est professeur de médecine au Collège Hospitalier Pitié-Salpêtrière et membre de l’AFSCET. Il a animé des débats interdisciplinaires sur le thème Praxis et Cognition au colloque de Cerisy en 1988 et travaille sur la systémique, la dynamique du chaos et les systèmes ago-antagonistes dont il nous donne un excellent aperçu – Des Egyptiens à Luther – pour ce premier numéro de PLASTIR. A notamment publié « Stratégies paradoxales en bio-médecine et sciences humaines » chez l’Harmattan, 2002.

LE RAPPORT À L’ŒUVRE D’ART : PRÉSENCE INDICIBLE ET SENSATION IRRÉDUCTIBLE

Lili DE VOOGHT est psychiatre phénoménologue, psychanalyste et chef de clinique universitaire à l’hôpital Universitaire de Leuven en Belgique. Elle est membre de l’Ecole Française de Daseinsanalyse et du cercle herméneutique et a contribué à de nombreux séminaires, ouvrages ou travaux sur la psychoanalyse, la phénoménologie existentielle ou l’approche psychothérapeutique. Elle nous livre ici, comme elle le fait rarement, tout un pan de l’art-thérapie au travers de l’œuvre de Bruegel et une vue en profondeur de l’univers feutré de la création artistique.

PEUT-ON PARLER D’UNE BIOLOGIE DE LA PERSONNE ?

Pierre KARLI est professeur émérite à la faculté de médecine et président honoraire de l’Université Louis Pasteur de Strasbourg. Il est également membre de l’Académie des Sciences. Il a notamment publié chez Odile Jacob « L’ Homme agressif », 1987, « Le Cerveau et la Liberté, 1995 et « Les Racines de la violence », 2002. Grand humaniste, il nous fait l’honneur de nous livrer la primeur de ce beau texte sur « la tripartition de l’être humain » et la frontière entre biologie et psychologie issu d’une conférence donnée en 2005 à l’école doctorale « Humanités » de l’université M. Bloch de Strasbourg. Site de l’auteur.

LA VERITE NE SE TROUVE PAS PAR SIMPLE RÉFLEXION

Dominique LAPLANE est neurologue, professeur honoraire à l’Université Paris VI et ancien chef de service à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Dans le cadre de sa pratique hospitalière, il sera amené à s’interroger sur les fonctions cérébrales puis étendra plus récemment ses réflexions aux implications philosophiques de la neurologie. Il aborde ainsi la nature de l’esprit et notamment à la relation entre pensée et langage. Il publiera ainsi « Pensées d’outre-mots », Les empêcheurs de tourner en rond, 2000 et « Penser, c’est-à-dire ? Enquête neurophilosophique», Armand Colin, 2005 dont cet article représente les bonnes feuilles. Biographie de l’auteur.

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